L’expansion du dépistage du cancer du sein a fait toute la différence pour une femme de l’Ontario.

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein célèbre sa première année d’expansion pour inclure les personnes âgées de 40 à 49 ans.

Pour Nicole Ballantine, l’élargissement du Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS) l’année dernière s’est avéré salvateur pour la santé.

« Avant mon diagnostic de cancer au début de 2025, je n’avais aucun symptôme et aucun antécédent familial de cancer du sein. » La raison pour laquelle j’ai décidé de prendre rendez-vous pour une mammographie était presque par hasard. Mon mari Mike est médecin et a mentionné que l’admissibilité au dépistage par mammographie avait été élargie pour inclure les femmes dans la quarantaine à l’automne 2024 et il a suggéré que je fasse un dépistage, dit la diététiste de 40 ans et mère de quatre enfants de Kincardine, en Ontario.

Lancé en 1990, le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein est le programme de dépistage à l’échelle de la province de l’Ontario qui vise à réduire les décès liés au cancer du sein grâce à un dépistage régulier. Les personnes âgées de 50 à 74 ans présentant un risque moyen de cancer du sein étaient admissibles à l’auto-référence pour une mammographie tous les deux ans. Les personnes âgées de 40 à 49 ans à risque moyen pouvaient accéder aux mammographies, mais nécessitaient une référence d’un fournisseur de soins de santé.

Ce mois d’octobre marque le premier anniversaire de l’expansion du programme, lorsque l’admissibilité a été élargie pour les personnes âgées de 40 à 49 ans à risque moyen de cancer du sein afin qu’elles puissent se référer elles-mêmes pour une mammographie tous les deux ans sans référence d’un prestataire de soins de santé.

Depuis son expansion l’automne dernier, 155 000 personnes âgées de 40 à 49 ans ont eu accès au dépistage du cancer du sein par le biais du programme.

Transcription disponible sur YouTube.

« J’ai pris rendez-vous par l’intermédiaire du PODCS, pensant que je faisais simplement ma diligence raisonnable. Je ne m’attendais à rien de tout ça », dit Nicole.

Cependant, elle a reçu un appel le même jour la référant pour des examens d’imagerie supplémentaires. Une biopsie a ensuite confirmé un carcinome canalaire in situ de grade 3 non invasif, ou cancer du sein CCIS. Si elle n’est pas traitée, le CCIS peut devenir invasif et se propager, mais Nicole dit que sa mammographie a identifié le cancer lorsqu’il était considéré comme un « stade 0 ».

Suite à une chirurgie réussie, il n’y avait pas besoin de radiothérapie ni de chimiothérapie par la suite.

Nicole attribue à son équipe de soins leur aide et leur soutien tout au long de son parcours contre le cancer. Mais elle dit que ce qui a vraiment fait la plus grande différence dans son histoire, c’est la façon dont le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein a rendu le diagnostic précoce et le traitement possibles.

« Sans le changement de ligne directrice l’automne dernier, je n’aurais pas eu de mammographie avant encore 10 ans en raison de mon âge. » D’ici là, si mon cancer n’était pas déjà devenu invasif, mon pronostic et mon plan de traitement auraient été très différents. L’élargissement du Programme ontarien de dépistage du cancer du sein m’a donné accès à un dépistage précoce, ce qui a peut-être sauvé ma vie. Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein m’a mis en relation avec un système qui fonctionnait rapidement, avec compassion et de manière collaborative.

Les individus sont encouragés à parler avec leur médecin ou leur infirmière praticienne, ou à appeler Health811 pour discuter de leur risque de cancer, des avantages potentiels et des inconvénients potentiels du dépistage du cancer du sein, ainsi que de leurs préférences et valeurs en matière de dépistage afin de déterminer si cela leur convient.

« Je partage mon histoire pour souligner la différence que peut faire une détection précoce », déclare Nicole. « Je veux que les femmes se sentent habilitées à faire ce premier pas et qu’elles sachent que le système sera là pour elles tout au long de leur parcours, peu importe à quoi il ressemblera. »